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Promotions : Vers la fin du protocole PPCR ?

Voici les nouveautés concernant les promotions : augmentation d’ici 2025 de 18 à 23 % des promouvables promus hors classe pour les personnels d’éducation et d’orientation.

En 2023, le contingent de la classe exceptionnelle sera à 10,5% du corps. Et SURTOUT en 2024, passage à un taux de promotion à l’exemple de l’accès au grade hors classe. Au moins aussi important, fin des viviers 1 et 2 et promotion à partir du 5° échelon hors classe pour les certifiés, PE, PLP, PEPS, CPE, Psy-EN et du 4° échelon pour les agrégés.

Pour le SNALC, ces changements sont hors sujet dans le cadre de la revalorisation. Pour autant, ils n’en changent pas moins la donne. Enfin. Ces mesures ne sont pas tombées du ciel et n’ont rien de spontané : le SNALC n’a jamais démérité.

Nos carrières sont encore régies selon le dogme du protocole PPCR signé par la majorité des syndicats de la Fonction publique en 2014 et appliqué depuis 2017. Dès avant sa mise en œuvre, le SNALC a expliqué qu’il ne correspondait ni aux besoins ni aux attentes de la majorité des personnels, en raison du mode d’évaluation (rendez-vous de carrière par exemple), mais aussi des modalités de changement d’échelon et de grade. Souvent seul contre les défenseurs de l’intangibilité du protocole, le SNALC n’a cessé de proposer :

  • augmentation du nombre de promotions par l’augmentation de la part du vivier 2,
  • abaissement du nombre d’années nécessaires pour accéder au vivier 1
  • remise en cause du principe des 2 viviers,
  • accès à la classe exceptionnelle par un taux de promotion et non dans la limite d’un contingent du corps,
  • facilitation de l’accès à l’échelon spécial.

Cette remise en cause des fondements du protocole PPCR annonce des tableaux de promotion sensiblement différents. Au SNALC d’agir pour éviter une nouvelle manipulation sur les critères retenus pour établir les promotions.

Le SNALC continue donc de revendiquer :

  • la fin du caractère définitif des avis du 3° rendez-vous de carrière,
  • la révision même du système des rendez-vous de carrière,
  • l’étude en commissions paritaires des tableaux de promotion,
  • l’examen pour chaque échelon de la classe normale d’un avancement accéléré.


Voici donc un premier pas franchi, qui démontre bien que le protocole PPCR, pourtant toujours défendu dans les instances nationales par ceux qui l’ont voté, beaucoup moins dans les salles des professeurs, était mal conçu et voué à l’échec. Le SNALC avait raison. Preuve en est.

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