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CSA exceptionnel du 25 mai 2023

Concernant le Pacte

Avant même le CSA ministériel du 31 mai,
se tiennent déjà des réunions d’information depuis plusieurs jours.

La précipitation n’est pas de mise alors que les textes n’ont pas été publiés !!!
Et d’ores et déjà des rectificatifs seront faits notamment à la suite du CSA de ce jour.

En préambule, nous rappelons 2 dates fondamentales
à l’appel de l’intersyndicale (téléchargeable ici):
  • 31 mai, 14 heures, manifestation devant le rectorat d’Amiens
  • 6 juin, grève contre la « réforme » des retraites.

 

Voici le document de propagande
 fourni par les services du rectorat à l’issue du CSA
(téléchargeable ici)
  • Le pacte ne relève pas pour le SNALC d’une revalorisation. Une revalorisation, c’est une augmentation du traitement ou des primes déjà perçues par tous.
  • Des activités supplémentaires rémunérées, c’est du travail en plus, pas une revalorisation.
  • Seule l’augmentation de l’ISOE-ISAE relèverait de cette idée si elle permettait de dépasser nettement l’inflation. Ce n’est pas le cas, elle ne la compense même pas !
  • Les mesures d’augmentation du contingent de promotion au grade hors classe ou de maintien de l’ouverture du grade classe exceptionnelle ou de création d’un échelon à la place de l’échelon spécial ne sont pas non plus une revalorisation. C’est simplement la reconnaissance partielle de toutes les injustices engendrées par le protocole PPCR entré en vigueur en 2017. Là encore, ce n’est même pas un rattrapage du temps perdu. Il est hors de question de reconnaître qu’il s’agit d’une revalorisation.

 

Présenter ces mesures comme une revalorisation relève pour le moins de la supercherie. Allons jusqu’à l’escroquerie ?

Pour éclaircir au mieux la situation en toute honnêteté, voici les précisions que nous pouvons apporter à ce qui semble confus ou qui a été présenté à tort :

  • Les contrats sont limités à 3 par an.
  • En Lycée professionnel, le contrat est insécable. La surcharge de travail est importante et la rémunération qui est attrayante correspond à un travail très loin d’être négligeable ! Nous voyons mal beaucoup de professeurs aller au bout de ce travail sans encombre. Nous pointons ici une forme de mépris à l’égard des professeurs enseignant en lycée professionnel : peut-on croire qu’ils aient tant de temps libre et un enseignement déjà si peu exigeant pour leur proposer une telle surcharge ?
  • la lecture du décret nous fait conclure que chacun pourra mettre fin au contrat en cours de route. En ce cas, le contrat sera rémunéré au prorata des missions effectuées.

Concernant les remplacements de courte durée

le protocole de remplacement propre à chaque établissement perdure.
Contrairement à ce qui a pu être dit, ce ne sera pas le pacte ou rien.

Le montant de la rémunération a pour but de pousser à demander un contrat, c’est-à-dire un lot de remplacement de 18 heures. Aucune des garanties du protocole n’existe : délai de 24 heures, accord pour la date et l’heure, etc…

Si le remplacement se doit d’être dans sa discipline et avec une de ses classes, toute autre solution reste permise : l’intérêt des élèves passe donc après le fait de les garder pour satisfaire les associations de parents d’élèves.

Dans le PREMIER DEGRE, le soutien et/ou l’approfondissement se fera essentiellement le mercredi matin : comment seront organisées les animations pédagogiques en conséquence ? L’après-midi : nous le refusons !

Le remplacement dans un autre établissement, donc aussi dans une cité scolaire, un LP, un lycée, un collège voisin est impossible.

Les projets innovants relèvent des modalités des projets du CNR (pas le vrai) et des projets CARDIE.

Concernant la question du bureau des entreprises

Nous vous renvoyons au BO qui vient de paraître (ici)

Attention au calendrier qui est présenté, cela va aller très vite et trop vite pour être fait clairement. Là encore, un rectificatif est fait : tous les personnels affectés peuvent signer un contrat : titulaires de leur poste, en temps complet ou temps partiel, TZR et contractuels. Rien ne doit être arrêté en juin, mais à partir de septembre.

Beaucoup d’autres questions restent posées par cette nouvelle usine à gaz. Ce qui est sûr et certain, c’est que le « pacte » ne répond à aucune demande des personnels et à aucun besoin de l’Education nationale, sauf à faire croire que tous les problèmes ne seraient que liés à l’absentéisme des professeurs et à leur manque d’innovation.

Nous ne voyons dans ce pacte qu’une culpabilisation des professeurs,
un contre-feu pour ne pas parler
du vrai problème des rémunérations qui reste entier
et de la « réforme » des retraites.

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